6.5.14

le ciel toujours immense







































On est arrivé là presque par hasard (je dis "presque" parce que ça fait un bout de temps que je n'y crois plus, au hasard) et c'était juste exactement ce qu'il nous fallait. Si prêt de la ville quand on en a besoin mais le reste du temps si sauvage. Partout de l'eau, des lacs qui courent et forment comme des fleuves, des rivières qui se transforment en lacs, à perte de vue. De la forêt à n'en plus finir, striée des chemins sableux si doux aux pieds nus. De la solitude en veux-tu en voilà. Et perdue un peu partout dans la végétation abondante, souvent décrépie, une demeure princière à l'architecture incertaine et aux délicieuses couleurs pastelles. 
Mais surtout, surtout. Le ciel toujours immense. Déjà un ciel de l'Est, un ciel de la grande plaine. Un ciel qui me porte. Merci la vie, de nous avoir posés ici!


Der Zufall, an den ich gar nicht mehr glaube, muss uns den Weg gezeigt haben. Und er hat es gut gemacht, denn es ist genau der Ort, den wir gebraucht haben. Ganz nah bei der grossen Stadt, wenn man sie mal braucht. Ansonsten fast wie unberührt. Überall wo man hinkuckt Wasser, Seen, die Flüsse bilden oder umgekehrt, ich weiss nicht mehr. Wälder ohne Ende, von Sandwegen gekreuzt - ein Vergnügen für die nackten Füsse. Einsamkeit, so viel man will. Hier und da, im ganzen Grün versteckt, unerwartete königliche Residenzen in zarten Pastelfarben.
Aber vor allem: der unendlich weite Himmel. Der den Blick nach Osten treibt, wo mich immer was anzieht, weiss Gott warum! Wie schön, dass das Leben uns hierher gebracht hat!